I Saw the TV Glow
Par Magdalena Nitchi
I Saw the TV Glow est une expérience profondément obsédante. C’est inouï de voir un film d’horreur qui mélange si magistralement la fantasy et l’horreur réaliste pour produire une histoire qui capture avec autant de perspicacité la dysphorie de genre. Ce n’est pas seulement une histoire d’horreur trans, c’est le genre de film qui vous laissera assis en silence une fois terminé, l’esprit ébranlé.
L’intrigue commence en 1996 avec Owen, jeune garçon socialement maladroit. Il rencontre Maddy, toute aussi maladroite et isolée, et partage avec elle son intérêt pour The Purple Haze, une émission télévisée de fantasy centrée sur deux filles partageant une connexion télépathique et s’entraidant pour combattre des monstres. Malheureusement, c’est un “show pour filles” qui se diffuse après l’heure du coucher d’Owen. Maddy lui permet de dormir plusieurs fois chez elle et lui fournit des vidéocassettes des épisodes de la série.
Deux ans plus tard, Maddy et Owen sont tous les deux rendus au lycée. Maddy est en voie d’obtenir son diplôme et est confrontée à de l’homophobie. Elle supplie Owen de s’enfuir avec elle et lui dit qu’ils sont en réalité une réincarnation des personnages principaux de The Purple Haze. Effrayé, Owen refuse. Maddy disparaît mystérieusement et son téléviseur est retrouvé en flammes dans son arrière-cour.
Après un autre saut soudain dans le temps, Maddy est de retour et porte un nouveau nom. Alors que des événements étranges commencent à se multiplier, Owen est sur le point de faire de surprenantes découvertes, notamment de déterrer d’étranges souvenirs de s’habiller comme les personnage principaux de l’émission aux côtés de Maddy. La réalisatrice, Jane Schoenbrun, capture parfaitement les sentiments dysphoriques troublants de ne pas appartenir à son propre corps et la profonde aliénation de ne pas faire partie des normes sociétales. La panique d’Owen face à ces prises de conscience est si viscérale qu’elle m’a retourné l’estomac.
Les visuels du film sont les meilleurs que j’ai vu de toute l’année. La cinématographie, l’éclairage morne des néons et même les images de basses qualité utilisées pour l’émission télé sont tous conçus avec amour et rendent l’histoire encore plus percutante. Si vous recherchez un film d’horreur surréaliste et semi-allégorique qui sort des sentiers battus, je vous encourage vivement à courir (et non pas à marcher mais bien courir) vers les cinémas les plus proches de chez vous pour voir I Saw the TV Glow.
The Old Guard
By Olivia Shan
It has been nearly four years since the release of Netflix’s 2020 film The Old Guard. At this point, the current action-superhero landscape has pretty much had every ounce of originality beaten out of it thanks to the likes of Marvel (although there have been notable exceptions, of course, such as the Oscar-winning Everything, Everywhere, All At Once). But The Old Guard, even in its original comic book incarnation by Greg Rucka, has always had a more grounded realist weight to its story, which sets it apart from many of its genre contemporaries. Led by their oldest and most experienced member, Andromache (played flawlessly by Charlize Theron), the eponymous Old Guard are an eclectic group of immortal warriors and sometime-mercenaries who have been secretly fighting against oppression for millennia. Betrayed by a long-time associate, they find themselves targeted by a big pharma corporation seeking to deconstruct their seemingly perpetual regenerative powers and profit off their findings.
However, these kidnappers have omitted one crucial caveat to their healing ability: though their bodies may have thus far endured innumerable cuts, burnings, or amputations, the immortals themselves cannot predict whether their next death will be their last. This ever-present fact looms over the entire film, making every moment between these characters charged, bittersweet, and precious.
Though the 2020 movie has largely faded from mainstream cultural consciousness, it did create a significant splash upon its release. Notably, The Old Guard still holds a special place in fans’ hearts, not only because it was a much-needed comfort watch that came out during the height of a difficult year but because its naturalistic presentation of queer characters felt like a momentous step forward in a traditionally heteronormative genre. In particular, the series’ primary couple, Joe and Nicky, two soldiers who initially met each other while fighting on opposing sides of the Crusades, have become enduring fan favourites. Even Andromache and her estranged love Noriko— known as Quynh in the film adaptation— share some impactful scenes together, despite the latter’s limited screen time.
Though The Old Guard’s sequel has been greenlit since 2021, it seemed to have been stuck in post-production hell for the better part of a year now. Without a release date or even so much as a teaser trailer, it’s near-impossible to speculate on whether this sequel will live up to the first movie, though many queer fans are happy to wait for the return of a rare blockbuster franchise which truly makes us feel seen and understood.