Thor: amour et tonerre
Par Francesca Robitaille
Le plus récent film de la Phase 4 de Marvel, Thor: amour et tonnerre, reprend l’histoire de Thor là où elle s’est terminée dans Avengers : Endgame, avec Thor voyageant à travers l’espace pour sauver les mondes en compagnie des Gardiens de la Galaxie. Ce dernier reprend progressivement sa vie en main, en compagnie de Korg. Valkyrie reste en charge de la nouvelle colonie d’Asgard, devenue un attrait touristique.
Entre-temps, Dre Jane Foster apprend qu’elle est atteinte d’un cancer agressif. Sentant l’appel de Mjolnir, elle décide de voir si les propriétés de guérison du marteau mythique peuvent l’aider dans sa guérison, et devient The Mighty Thor. Ce sera elle qui maniera Mjolnir pour défendre New Asgard contre Gorr, le Boucher des Dieux. La rencontre des ex-amants, en plein milieu de ce premier affrontement avec Gorr, illustre les forces et faiblesses du film.
Les performances des acteurs étaient fantastiques. Je constatais vraiment l’évolution de leurs personnages. Le sens de l’humour de Taika Watiti est de retour, suite au succès de Thor: Ragnarok. J’apprécie personnellement ce style de comédie, mais je trouvais que les blagues n’étaient pas toujours alignées aux thèmes à l’écran. Bien que le ton plus sérieux du film s’alterne bien avec certains moments légers, le malaise de quelqu’un tentant sans succès de faire des blagues plates dans une situation sérieuse subsiste. Par contre, dans les moments plus légers, le timing comique et les jeux de mots étaient superbes.
Finalement, je trouvais que l’écriture n’a pas permise aux personnages de remplir leur plein potentiel. Sans connaître tous les détails de l’histoire de Gorr dans les comics, je trouvais qu’il avait le potentiel de devenir un personnage plus fascinant qu’il ne l’était. Malgré l’excellente performance de Christian Bale, le scénario m’a plutôt donné une impression de Voldemort version Dollarama avec la voix légèrement rauque et nasale, la nuque chauve et blanche et la cape noire. En fin de compte, les acteurs ne peuvent pas entièrement sauver le film d’une rédaction médiocre, mais ils ont certainement fait de leur mieux. Si vous aimez toutefois l’esthétique d’un corps de super-héros, vous ne serez certainement pas déçus non plus 😉
War Cry
By Magdalena Nitchi
War Cry is a stunning original graphic novel based on The Dresden Files series. It follows Harry Dresden acting as a warden for the “White Council,” a group of wizards at war with a group of dangerous vampires. When Dresden and his team of inexperienced wizards are sent to a remote location in Iowa to protect scholars from a vampire siege, it is clear that the stakes are much higher than a few books. The real mystery involves uncovering what is hidden in the scholars’ house, and who sent Dresden on this doomed mission.
Co-written by Jim Butcher and Mark Powers, the story unfolds slowly but satisfyingly and fits perfectly into the canon of Dead Beat. After reading about Dresden’s struggles to be accepted by the White Council, it was amazing to see him finally acting as a warden. While Dresden’s team includes all-new characters, Carlos Ramirez, Bill Meyers, and Yuki Yoshimo, Powers deftly establishes the team dynamics in the first few pages. Varied magical powers, such as Yoshimo’s skill with wind and Meyers’ manipulation of stone and earth, help the new characters stand out.
The art style is absolutely stunning. The pencils by Carlos Gomez and colours by Mohan have the classic brooding noir aesthetic of a good detective comic. Each fight scene is dynamic, and the vampires are lovingly rendered in all their ghoulish, animalistic glory. I also appreciated the fact that the first three volumes of the book had white gutters, while in the fourth and fifth volume, they were black. As I mentioned in my previous article on Dresden Files comic adaptations, the use of black gutters really adds to the atmosphere of the story. In this collection, the transition from white into black at a crucial moment in the plot accents the darkness of the story.
I will not spoil the ending, but I will say that there were some unexpected twists. The use of cosmic eldritch horror alongside the classic blood and pulp of this gritty story left me frantically racing to the thrilling end. If you like the original Dresden Files novels, I highly recommend this comic.
Earthbound
Par Mateo Day
J’ai récemment terminé le RPG des années 1990s « Earthbound », disponible sur la boutique en ligne Nintendo Switch. Je peux maintenant dire que je comprends pourquoi il a acquis des amateurs.trices aussi dévoué.e.s plus de vingt-cinq ans après sa sortie originale. Le jeu est un bijou qui est devenu plus pertinent avec le temps, adressant beaucoup de problèmes du monde réel à travers une lentille charmante et colorée. Par exemple, au lieu de combattre des personnes ayant une dépendance aux drogues, vous vous battez contre des champignons sensibles et des hippies rétro excentriques aux cheveux roses. Vous pouvez même rencontrer des membres d’un culte, l’Église du « Happy-Happyism ». Le jeu perçoit les problèmes sociaux à travers les yeux d’un garçon jeune et innocent, qui traite ces problématiques comme un géant RPG.
Le protagoniste silencieux, Ness, est « choisi par la destinée » à vaincre une entité cosmique maléfique qui détruit la paix d’Eagleland, un pays par ailleurs brillant et ensoleillé. L’histoire du jeu est une métaphore pour une personne qui apprend comment naviguer au sein de la société d’une manière mature et responsable tout en maintenant un sens enfantin de l’émerveillement.
Jusqu’à présent, le début la décennie des années 2020 a vu beaucoup de problèmes à travers le monde. Évidemment, la vie est un test pour ceux d’entre nous qui devront faire face à ces problèmes. Comme Ness, nous sommes maintenant responsables de la défaite d’une entité cosmique maléfique métaphorique. Ce jeu charmant des 1990s est plus pertinent que jamais, et vaut la peine d’être essayé pour des raisons à la fois sentimentales et inspirantes.