Welcome to Night Vale: The Attic
Par Magdalena Nitchi
Après plus d’une décennie d’écoute, Welcome to Night Vale reste mon podcast préféré. Le mélange unique d’horreur, de comédie et de fantasy crée un portrait époustouflant de la petite ville du désert nommée Night Vale, à travers le format d’une émission de radio. La voix douce et sonore de l’animateur Cecil Gershwin Palmer, joué par Cecil Baldwin, fait encore plus plaisir à entendre en personne. Si vous cherchez un moyen de vivre une expérience unique, vous devriez assister à leur spectacle le plus récent, The Attic.
La prémisse est que les citoyens de Night Vale découvrent tous une porte mystérieuse dans leur maison qui mène à un nouveau grenier. Chacun retrouve un objet d’enfance important oublié, comme une poupée bien-aimée ou, dans le cas de Cecil, un vieux diaporama d’un « road trip » familial. Cecil diffuse avec plaisir les images et les décrit aux auditeurs, mais au fur et à mesure que le diaporama avance, les images se transforment en cauchemars tordus et horribles. Intercalés avec des aspects normaux de l’émission Night Vale, les objets se déforment et deviennent maudits. Cecil se doit d’aller rapidement au fond de cette histoire, sinon la ville entière sera en danger. Sans rien gâcher, je peux partager qu’en plus des éléments fantastiques, la méditation de cet épisode sur la perfection, la nostalgie et les souvenirs d’enfance est vraiment belle et fournit une profonde expérience émotionnelle.
Les spectacles Welcome to Night Vale sont séparés de l’arc principale de l’histoire, donc même quelqu’un qui n’a jamais écouté le podcast peut passer un bon moment. J’ai assisté au spectacle au Danforth Music Hall à Toronto, et l’atmosphère était électrisante. Tout le monde riait et chaque fois que Symphony Sanders (Tamika Flynn), Cecil ou les autres personnages montaient sur scène, il y avait des applaudissements bien nourris. Les musiciens dont Disparition, le producteur musical du podcast, et une invitée surprise, ont mené la première partie du spectacle. La combinaison de musique live et d’émission de radio est l’un des aspects que j’aime le plus dans ces spectacles.
Si vous ne pouvez pas participer aux spectacles restants, un enregistrement sera éventuellement publié sur la page bandcamp de Night Vale, qui contient également tous leurs spectacles précédents. The Attic est le moyen idéal pour plonger dans l’univers de ce podcast, et je le recommande fortement.
Monstress Vol. 1
By Magdalena Nitchi
Do you like dark, high fantasy settings, lush steampunk aesthetics, and body horror? If so, I have the series for you! The first volume of Image Comics’ Monstress, an ongoing epic fantasy comic series written by Marjorie Liu and illustrated by Sana Takeda, had me hanging on the edge of my seat. Monstress #50 appeared only a few days ago, so there is a wealth of material for new readers to enjoy.
Monstress Vol. 1, which contains the first six issues, follows Maika Halfwolf, an orphaned 17-year-old traumatized by war and fighting to control the insatiable hunger inside her. This hunger leads her to devour her fellow sentient beings but also psychically links her to a powerful ancient being who may hold the key to understanding her past and her destiny. Maika must infiltrate an enemy stronghold, leaving her friends behind in her determination to find answers. However, the confrontation in the stronghold triggers a surge of power for which she is not prepared, and her connection to a mysterious artifact puts her in the sights of powerful people of multiple races. The only one truly on her side is Kippa, a young foxlike girl whom she rescues from slavery and who remains terribly afraid of the darkness inside of Maika.
Liu’s richly designed world contains several fantasy races, including the humans, the Ancients (similar to Fae), a race of sentient cats, and the Arcanics, a human-Ancient hybrid race which has developed magical abilities and unique physical features. The humans —especially the women serving a religious order called the Cumaeans— live in tension with the Arcanics. The Old Ones, a race of half-invisible eldritch beings who seem to walk in dimensions beyond anyone’s comprehension, loom over the whole story, and their relation to the historical conflicts between races will surely become clearer as the series continues.
While the plot of Monstress is compelling, the mix of art deco and steampunk in the illustrations is what really drew me in. Takeda’s meticulous attention to detail, such as the Cumaeans’ richly decorated stronghold, the differing regional dresses, and Maika’s flowing strands of hair, will leave readers breathless as they experience each new page.
I cannot recommend this series enough. I have been totally hooked by this fascinating universe and incredible story, and I am eager to see what dangers Maika will face next.