The Last of Us

By Olivia Shan

A decade after the release of Naughty Dog’s blockbuster title The Last of Us, HBO’s highly-anticipated TV adaptation of the iconic video game is finally here. As a life-long fan of the Last of Us franchise, I strove to go into the series with an open mind— unadulterated by personal expectations, nostalgia, or tinfoil reddit theories. I’m relieved to say that HBO’s The Last of Us has wholly won me over.

The world of The Last of Us has been ravaged by the quick and deadly rise of a fungal virus, which preys on the minds of its victims and turns humans into flesh-eating monsters. Texan contractor and single dad Joel Miller (Pedro Pascal) suffers a life-changing loss during the virus’ initial outbreak. After a 20 year time-skip, a now-hardened Joel is tasked with transporting a girl named Ellie (Bella Ramsey) outside the quarantine zone to safety. Little does he know that her immunity to the virus could be humanity’s last hope for a vaccine.

Given that the game’s creator Neil Druckmann co-wrote the series alongside seasoned director Craig Maizin, it’s no wonder that the show feels so authentic to its source, in both themes and aesthetic. The Last of Us game already had a distinctive cinematic feel to it, due to its (for the time) cutting-edge graphics, movie-like cutscenes, and strong dialogue. In this expanded adaptation, we are spoiled with glimpses of the virus’ impact beyond the United States, as well as detailed backstories for beloved side characters. The story no longer squarely focuses on Joel’s individual journey; Druckmann and Maizin’s iteration now illustrates a global struggle to fight for things beyond survival, even in a world so rife with violence and death.

Pedro Pascal and Bella Ramsey embody Joel and Ellie’s father-daughter dynamic extremely convincingly, and it is a joy to watch their relationship deepen and grow. Another delightful standout among the cast is Gabriel Luna, who plays Joel’s estranged brother Tommy with charm and precision. After the hot garbage that was Amazon’s Rings of Power, it is especially refreshing to see a series adaptation which not only respects its source material, but understands its unique essence, expands it, and enriches it at every opportunity. Future would-be adaptors should take notes.

Other Ever Afters

De Magdalena Nitchi

Ma quête pour découvrir des bons livres de fantasy LGBTQ+ se poursuit ce mois-ci avec Other Ever Afters de Melanie Gillman, un roman graphique débordant de contes de fées queer qui a été nominé pour le prix LAMBDA. Ce roman est un délice qui capture l’essence des contes de fées fantastiques, tout en prêtant attention à ceux qui sont souvent laissés pour compte dans les contes de fées traditionnels.

Alors que certaines des bandes dessinées de Gillman, telles que Hsthethe et The Fish Wife, avaient circulé déjà en ligne sur ses comptes Instagram et Tumblr, j’apprécie toujours la chance de lire ces histoires en format imprimé. À mon avis, la qualité des images dans les œuvres numériques ne correspond jamais aux détails sur une page physique. Le style d’art au crayon de Gillman est particulièrement bien adapté au contenu, et l’utilisation de couleurs pastel saturées évoque un livre de contes de fées pour enfants.

Mon histoire préférée de cette collection est « New Name », où un.e jeune souhaite prendre un nouveau nom, mais avant de faire un changement, il faut enlever le pouvoir magique de l’ancien. Pour accomplir ce fait, tout le monde dans le village doit prononcer le vieux nom dans un feu pour l’effacer. Malheureusement, ce.tte jeune est incapable de demander de l’aide à son grand-père avant son décès et devient hanté par son esprit, qui continue de chuchoter son ancien nom. Bien que cette histoire ne soit pas ouvertement queer, le changement de nom est une allégorie claire despersonnes transgenres. J’ai apprécié que Gillman ne mentionne ni l’ancien ni le nouveau nom, et le genre du personnage est délibérément obscur, ce qui rend le conte plus ouvert et inclusif. L’attention sur la communauté est également rafraîchissante, en contraste avec notre monde réel où les personnes transgenres sont confronté.e.s à un influx de violence et de crimes haineux.

Je recommande fortement Other Ever Afters à tous ceux qui ont envie d’une lecture queer qui aborde des sujets lourds, tels que la misogynie et le despotisme, mais qui mène quand meme à un dénouement heureux.

Bacchanal

De Magdalena Nitchi

Bacchanal par Veronica G. Henry est une lecture absolument époustouflante. La prose entraîne magistralement le lecteur dans un monde aussi sombre que beau, dans lequel une célébration mène à des conséquences mortelles. Ce livre prend une tournure de fantasy historique, se déroulant dans le sud des États-Unis durant les années 30, juste après la Grande Dépression.

Après avoir été abandonnée par sa famille, Eliza « Liza » Meeks n’a plus grand-chose dans la vie. Elle peut parler aux animaux, mais elle doit garder son pouvoir secret. Une femme noire qui peut faire de la magie est une menace, surtout lorsque plusieurs ont du mal à survivre dans ces temps dures. Quand le carnaval ambulant Bacchanal arrive en ville, Liza voit une chance d’échapper à son travail dur comme femme de ménage et de rechercher sa petite sœur perdue depuis longtemps. Mais un mal ancien, venu des profondeurs du continent africain se cache dans le Bacchanal. Ce démon se nourrit d’âmes innocentes et Liza finira par s’en mêler de manière imprévisible.

Henry incorpore habilement des éléments de la mythologie Nigérienne dans l’histoire — tels qu’un esprit de la rivière qui prend la forme d’une tortue, les trolls mangeurs d’hommes et même la présence de deux femmes guerriers semi-immortels du Dahomey — ainsi que ceux de la culture afro-américaine, tels que les chansons et les pratiques spirituelles qui viennent du temps de l’esclavage. Bien que Liza soit une femme avec un pouvoir exceptionnel, Henry veille à éviter d’écrire une protagonist trop surpuissante et enracine les capacités de Liza dans sa tradition familiale et son pays ancestral. Le monde du roman est encore plus riche avec l’unification de ces deux cultures différentes.

Henry construit bien la dynamique de tous les « carnies », des conflits interpersonnels aux alliances et animosités nées au cours de leur temps passé sur la route. Il y a même une histoire d’amour pour Liza, bien qu’elle soit une jeune femme qui ne laissera pas ses sentiments grandissants entraver ses objectifs.

Bacchanal est une lecture passionnante, avec une tempête qui se prépare clairement depuis le début du roman et qui a un point culminant explosif. Henry équilibre habilement la tension quand les mystères du carnaval sont révélés, gardant un bon rythme sans précipiter l’action. Si vous êtes à la recherche d’une nouvelle lecture de fantasy ménée par une protagoniste noir, ce livre est pour vous.