Par collectif

 

Chers lecteurs de la Gazette du Cosmos, aujourd’hui, pour ma chronique hebdomadaire « Ces gens venus des romans », j’ai le plaisir de vous amener à la rencontre d’individus exceptionnels qui vivent dans deux mondes science-fictionnels qui font partie de ceux que vous préférez — ce sont nos sondages biométriques qui nous l’ont dit!

 

Pour ceux qui ne me connaîtraient pas, je m’appelle Joëlle Laffûturiste : journaliste aventureuse, j’explore chaque semaine des univers romanesques différents dans le seul but de dénicher les personnages les plus intéressants à vous présenter. Mes aventures sont rendues possibles grâce au soutien de notre généreux commanditaire, le conglomérat MicroPomme, propriétaire du tout nouveau portail Travel-in-Fiction, qui vous permet de connaître l’avis de nombreux voyageurs sur les sites touristiques que vous rêvez de visiter dans les mondes de la science-fiction et du fantastique!

 

Et cette semaine, savez-vous ce qu’ont en commun les deux univers que j’ai explorés? Il s’agit de deux univers science-fictionnels de Joël Champetier, cet écrivain québécois bien connu dont les œuvres, au siècle dernier, sont devenues les grands archétypes de l’imaginaire contemporain! Hé oui, voici la chance que vous attendiez de pouvoir en savoir davantage sur certains des habitants qui résident dans la fameuse Nouvelle-Chine de La Taupe et le Dragon, ainsi que dans l’exotique village de Saint-Tite du roman RESET —Le Voile de lumière!

 

Voici ce qu’ils avaient à me dire…

 

***

 

L’Amour en Nouvelle-Chine

 

Mon premier arrêt s’est fait après m’être insinuée dans les pages du roman La Taupe et le dragon. Ma destination : la planète Nouvelle-Chine, qui orbite, comme tout le monde le sait, autour de l’étoile double epsilon du Bouvier. Sur cette planète, il faut se méfier de l’Œil du Dragon, car le rayonnement vert de ce soleil peut causer de sérieux dommages à la peau et aux yeux.

 

Ce monde plutôt inhospitalier a été colonisé par les Terriens : des colons venus grâce à un financement de la Chine, principalement, mais aussi du Japon et de l’Union européenne. Si les rayons de l’Œil du Dragon sont traîtres, dites-vous aussi que le climat politique n’est pas des plus stables non plus… J’ai toutefois eu la chance de rencontrer deux résidents locaux : Réjean Tanner et Qingling Xun, qui forment un couple inséparable dont la complicité est évidente.

 

Crédit photo : Yu Hong

 

Joëlle Laffûturiste : Bonjour, vous deux! Comment allez-vous? Merci d’avoir accepté de répondre à mes petites questions!

 

Réjean Tanner : Ça va très bien, merci.

 

Qingling Xun : Pas de problème, oui, mais il faut se dépêcher, car la nuit verte approche.

 

Joëlle Laffûturiste : Justement, pouvez-vous décrire à nos lecteurs ce qu’est cette fameuse nuit verte?

 

Qingling Xun : La nuit verte, c’est la période de la journée durant laquelle l’Œil du Dragon se lève. Il faut faire attention pendant la nuit verte, car les rayons ultraviolets de l’Œil sont très nocifs.

 

Joëlle Laffûturiste : Ah, je vois! Mais je dois vous avouer que je ne comprends pas trop comment fonctionne l’horaire sur votre planète…

 

Réjean Tanner : (en souriant) Moi aussi, j’ai eu du mal à m’y adapter lorsque je suis arrivé ici.

 

Qingling Xun : Oh, ce n’est pas si compliqué! Une journée sur Nouvelle-Chine dure 18 heures ou, plus précisément, 17,9 heures, et elle est divisée en six secteurs. Une semaine dure six jours, sans le mercredi. Les heures de travail habituelles sont regroupées par tranches de neuf heures, elles-mêmes suivies de 15 heures de repos. Donc le cycle « jour et nuit » n’est pas le même que celui sur Terre, car ici, on suit plutôt le cycle de nos soleils pour éviter l’exposition à l’Œil du Dragon au maximum. Bref, même si c’est la fin de la journée, il peut quand même « faire jour », mais un jour qu’on essaie d’éviter le plus possible…

 

Joëlle Laffûturiste : Je vois… Du moins, je crois… Sinon, dois-je comprendre que vous avez immigré ici d’une autre planète?

 

Réjean Tanner : Dans mon cas, oui, je suis un nouvel arrivant, je ne fais pas partie des premiers colons. En fait, j’arrive de la Terre, après avoir fait escale sur Mars.

 

Qingling Xun : Quant à moi, je suis née et j’ai grandi ici. Sauf que rencontrer Réjean, disons que ça m’a donné envie d’aller faire un tour sur Terre (rire).

 

Crédit photo : Alina Orza

 

Joëlle Laffûturiste : Fascinant! Comment trouvez-vous la vie en Nouvelle-Chine?

 

Réjean Tanner : Je dois dire que je m’ennuie de la nourriture terrestre… Ici, tout a un goût plutôt bizarre. Et puis, le transport en commun n’est pas très pratique — voire le transport tout court —, mais bon, je comprends que la colonie est aussi en train de s’établir. Par contre, deux choses qui m’émeuvent vraiment sont, de un, l’espace personnel que chacun peut conserver, sur cette planète. Les gens n’y sont pas tassés comme des sardines, et on a accès à des résidences qui passeraient pour des palaces, sur Terre, mais qui sont tout à fait normales sur Nouvelle-Chine. C’est assez ironique d’avoir tant d’espace, mais de devoir faire avec les apparitions de l’Œil du Dragon… Et de deux, j’avoue avoir un faible pour les magnifiques aurores boréales que l’on peut observer presque chaque nuit, peu importe où on se trouve sur la planète. Leur spectacle ne cesse jamais de m’impressionner.

 

Qingling Xun : Je ne trouve vraiment pas grand-chose de mal à ma vie sur Nouvelle-Chine. Tout le monde est content, tout le monde peut avoir une grosse famille avec beaucoup d’enfants; une situation qui serait impossible sur Terre à cause de la surpopulation et du manque d’espace. Il y a aussi beaucoup de festivités. Par rapport au transport, la critique de Réjean vient du fait qu’il ne sait pas naviguer sur l’eau, mais alors, pas du tout! Le bateau est un véhicule très populaire par ici, et aucun Néo-Chinois qui se respecte ne pourrait se débrouiller sur l’eau. Vraiment, tout le monde sait comment! Sauf Réjean, mais je l’aime quand même…

 

Réjean Tanner : (En levant les yeux) Oui, oui, c’est ça, continue de te moquer de moi… Faut bien me laisser le temps, pourtant… Et comme on parle de ce que je dois apprendre, il y a autre chose à laquelle j’ai un peu de difficulté à m’habituer : les nombreux dialectes chinois que tout le monde parle ici…! Je ne sais pas comment vous vous comprenez, mais moi, il faut toujours que je me répète pour qu’on me comprenne, même si je parle un mandarin excellent.

 

Qingling Xun : Ça n’est pas important, ça… (Geste de la main) Surtout si on compare à d’autres problèmes sérieux… Tiens, s’il y a bien une chose qui me dérange, en Nouvelle-Chine, c’est le retard technologique qu’on avec par rapport à la Terre et à d’autres planètes. J’aimerais beaucoup avoir des enfants, mais il n’y a que sur Terre qu’il existe un traitement qui me guérirait de ma stérilité. À quoi ça sert de pouvoir avoir une grosse famille si on ne peut avoir aucun enfant…?

 

Réjean Tanner : (En lui serrant la main) Moi aussi, je le regrette.

 

Joëlle Laffûturiste : Ah, je vois… Je vous souhaite que la situation s’améliore bientôt.

 

Réjean Tanner : Merci.

 

Joëlle Laffûturiste : Si cela ne vous dérange pas d’en parler, comment vous êtes-vous rencontrés, tous les deux?

 

Réjean Tanner : En fait, j’étais en mission secrète pour le Bureau européen lorsque j’ai rencontré Qingling. Elle nous a aidés, mon partenaire et moi, lors d’une situation particulièrement délicate et dangereuse, puis têtue comme elle l’est, elle nous a accompagnés jusqu’à la fin.

 

Qingling Xun : Oui, une chance que j’étais là, car ils ne seraient pas allés bien loin… Après tout, il fallait remonter une rivière… (rire)

 

Joëlle Laffûturiste : Une mission secrète, vous dites? Comme c’est excitant! Pouvez-vous nous en parler un peu?

 

Réjean Tanner : Eh bien, puisque c’était un secret d’État, je n’ai pas vraiment le droit d’en dire quoi que ce soit…

 

Joëlle Laffûturiste : Allons, ça reste entre nous, promis!

 

Réjean Tanner : Bon, d’accord… Quand je suis arrivé en Nouvelle-Chine, je savais que je devais me préparer à accomplir une mission, mais au début, je ne savais pas vraiment ce qu’il en était. À cause d’un incident qui a mis mon supérieur dans un état critique, on m’a appris qu’il fallait que je retrouve une taupe que le Bureau européen avait plantée au sein du gouvernement néo-chinois plusieurs années auparavant. Cette taupe ne répondait plus…

 

Qingling Xun : Et il s’agissait de nul autre que le…

 

Réjean Tanner : Oui, bon, mieux vaut ne pas en dire davantage. Qui sait, cela pourrait vous mettre dans le pétrin, vous et vos lecteurs… Le problème, c’est que comme cet agent avait disparu depuis plusieurs jours, le Bureau n’était plus au courant de ce qui se passait au gouvernement néo-chinois. Et nos sources, jusqu’à présent, nous avaient fait comprendre qu’une révolution grondait et que la colonie se préparait à couper les liens avec la Terre et, surtout, à arrêter le remboursement de ses dettes qui la liaient aux puissances terriennes… On m’a donc envoyé d’urgence pour retrouver la taupe et pour savoir ce qui se passait. À mon arrivée, les Néo-Chinois avaient déjà fermé les frontières du territoire aux étrangers, en dehors de la ZLEC, soit la Zone de Libre-Échange Commercial… Le reste, vous le lirez sans doute, si ce n’est pas déjà fait! (clin d’œil)

 

Qingling Xun : Moi, je trouve qu’ils avaient raison de vouloir nous séparer de la Terre. Pourquoi les Néo-Chinois devraient-ils avoir à payer indéfiniment une dette envers une planète qu’ils n’ont, pour la plupart, jamais connue, tout en continuant à lui prêter allégeance? Ça n’a aucun sens…

 

Réjean Tanner : Qingling, ma chérie, et si on en reparlait plus tard, lorsque la journaliste nous aura quittés…?

 

Qingling Xun : Bon, bon…

 

Joëlle Laffûturiste : Je crois comprendre. C’est très épineux, comme situation. Qingling était donc espionne dans les rangs des Néo-Chinois et elle a réussi à s’infiltrer dans votre équipée, c’est cela?

 

Réjean Tanner : (En riant) Non! C’est plutôt l’inverse, car c’est moi qui me suis transformé en Chinois grâce aux technologies d’altération physique du Bureau. Je suis tout simplement sorti de la ZLEC en passant la frontière sans avoir l’air du rouquin occidental que je suis normalement!

 

Qingling Xun : Oui, le vilain! Dès qu’on s’est rencontrés, j’ai longtemps cru qu’il avait récemment immigré de Chine pour venir s’installer parmi nous. Il était différent des autres, mais je ne m’imaginais pas qu’il l’était à ce point-là! J’ai eu toute une surprise quand il a dû me révéler son identité!

 

Joëlle Laffûturiste : Mon Dieu!

 

Qingling Xun : Oui!

 

Joëlle Laffûturiste : Mais quel événement a bien pu vous permettre de vous rencontrer?

 

Réjean Tanner : Eh bien, mon partenaire de mission, Jay Hamakawa, a eu moins de chance que moi lorsqu’on a passé la frontière, et étant japonais, il s’est fait arrêter en un instant. J’ai rencontré Qingling en essayant de le libérer de prison.

 

Qingling Xun : Oui, alors que moi, j’étais à la prison pour essayer de convaincre les agents de libérer mon petit-ami. Enfin, mon ex-petit-ami… Et tout a déboulé, et je me suis enfuie avec Zheng, ou plutôt Réjean… Disons que Fuzai n’était pas vraiment une grande perte.

 

Joëlle Laffûturiste : En voilà, une première rencontre! Quelle aventure vous avez vécue!

 

Qingling Xun : Oui, mais maintenant, tout ça, c’est derrière nous, et nous sommes prêts à nous établir paisiblement et à fonder une famille.

 

Joëlle Laffûturiste : Où pensez-vous vous établir? Ici, sur Nouvelle-Chine? Les relations demeurent tendues, non? Ou retournerez-vous à nouveau sur Terre?

 

Qingling Xun : (En se tournant vers Réjean) On trouvera bien quelque part, dans ce vaste univers. Personnellement, pour avoir vécu brièvement sur Terre après nos aventures, je ne suis pas certaine de pouvoir m’y sentir à ma place…

 

Crédit photo : Yu Hong

 

Joëlle Laffûturiste : Peu importe où l’amour vous mènera, je vous souhaite bonne chance et beaucoup de bonheur. Réjean, Qingling, merci beaucoup pour cette entrevue fascinante!

 

Réjean Tanner : Merci à vous, Joëlle! Merci pour tout.

 

Qingling Xun : Et vous reviendrez nous voir, j’espère!

 

***

 

Qu’oublie-t-on lorsqu’on se souvient ?

 

Après cet entretien inoubliable, je me suis rendue à mon deuxième rendez-vous, cette fois-ci dans une version magnifiée de notre bonne vieille Terre. Je me suis ainsi retrouvée dans le monde de RESET — Le Voile de lumière, plus précisément dans le mystérieux village de Saint-Tite, situé au Québec. J’ai eu le privilège d’y rencontrer un certain Jean-Pierre, l’un des survivants d’une tentative d’invasion extraterrestre qui a entraîné la perte de mémoire généralisée des citoyens. Malgré le vif traumatisme qu’il a vécu, Jean-Pierre a eu la force et la gentille nécessaires pour me parler et répondre à quelques-unes de mes questions.

 

Joëlle Laffûturiste : Bonjour, Jean-Pierre. J’ai eu vent que vous étiez présent lors d’une catastrophe qui a bouleversé votre planète il y a de cela quelques années. Pouvez-vous nous expliquer ce qui s’est passé?

 

Jean-Pierre : Je ne me souviens plus très bien de ce qu’il y avait avant l’évènement, même si certains bouts de ma mémoire me sont revenus, avec le temps. La journée où tout a commencé, je me rappelle avoir vu une lumière blanche très intense; un gros Flash… Tout de suite après, j’ai réalisé que je me trouvais sur un pont. Comment j’étais arrivé là, je n’en avais aucune idée.

 

Crédit photo : Yin Nan Huang

 

Joëlle Laffûturiste : Quel était l’état d’esprit dans lequel vous vous trouviez quand vous avez commencé à reprendre connaissance, après ce Flash? Étiez-vous apeuré? Paniqué?

 

Jean-Pierre : Non, pas tant que ça. Peut-être que je l’aurais été si j’avais gardé en moi ces émotions, mais au tout début, elles m’étaient devenues totalement étrangères. Je ne les avais pas encore redécouvertes, comme bien d’autres choses… C’est seulement lorsque j’ai aperçu des voitures brûler sur la route que j’ai commencé à comprendre que quelque chose de probablement « anormal » était survenu… Mais encore là… Puis, quand je suis finalement revenu à Saint-Tite et qu’on a commencé à me tirer dessus, la peur m’a soudainement saisi. J’ai subitement appris à nouveau à quel point le vif besoin de survie pouvait se faire ressentir. C’était comme un coup électrique, impératif…

 

Joëlle Laffûturiste : Est-ce que quelqu’un est venu à votre secours par la suite?

 

Jean-Pierre : Oui. Avec ma compagne, dont j’ai appris qu’elle s’appelait Sophie, je me suis réfugié chez moi la nuit suivant l’éblouissement. Le matin, un message trilingue que nous parvenions à comprendre en partie a été diffusé à la télévision; l’électricité était revenue. Quelqu’un convoquait tous les survivants à la vieille église de Saint-Tite, un bâtiment qui nous était alors étranger, mais que nous avons fini par reconnaître grâce à sa forme atypique. C’est là que nous avons rencontré les membres de la Force d’intervention internationale… Ils ont distribué des rations alimentaires et ont essayé de rétablir la confiance et l’ordre dans la foule hagarde que nous formions. Du moins, du mieux qu’ils le pouvaient…

 

Joëlle Laffûturiste : Pouvez-vous nous parler du système mis en place par cette Force d’intervention internationale? Les considériez-vous comme vos envahisseurs?

 

Jean-Pierre : Pour parler franchement, la société que la Force a établie nous a sauvé la vie après le Flash. La confusion générale qui s’était installée durant les premiers moments après la perte de notre mémoire, collective comme individuelle, a certainement été la cause de la mort de quelques milliers d’habitants. Sans l’intervention de la Force d’intervention internationale, ce chaos aurait perduré beaucoup plus longtemps. Les survivants se seraient probablement battus les uns contre les autres comme des animaux pour le peu de nourriture consommable qui restait, et on aurait vite sombré dans la paranoïa. La Force d’intervention internationale a permis d’éviter tout affrontement sanglant en faisant resurgir les idéaux d’une vie communautaire et en nous aidant à rebâtir une société à partir des ruines de Saint-Tite. Nos guides nous ont subdivisés en plusieurs nouvelles familles nucléaires, ce qui a facilité la distribution des ressources. Ils nous ont montré comment utiliser les technologies qu’on avait oubliées, et les normes sociales de la vie d’autrefois nous ont été enseignées de nouveau. Bien sûr, la moitié de ce qui était diffusé à la télévision était de la propagande, si je m’en souviens bien… Et on n’était pas en mesure d’aller et venir librement. Les intervenants se disaient nos amis, mais ils avaient omis de mentionner leur implication dans l’incident. Malgré tout, sans leur aide, on serait probablement en train de pourrir dans les rues de notre ville incendiée. Je crois… Mais je vous raconte tout ça, maintenant, et j’ai l’impression que ce que je dis est de moins en moins clair dans ma mémoire… En fait, je ne suis plus trop sûr de me souvenir de votre question. Vous me demandiez quoi?

 

Joëlle Laffûturiste : Oh, rien, rien, cher Jean-Pierre… En fait, je dois vous quitter, et je vous remercie infiniment pour votre témoignage. Laissez-moi simplement effacer de vos souvenirs le petit entretien que nous venons tout juste d’avoir…

 

Jean-Pierre : Non! Attendez! Ça me revient, soudainement! Avant le Flash…!

(clic)

 

***

 

Chers lecteurs, j’espère que ces deux entretiens avec des Champetiens, soit des personnages issus des univers romanesques de Joël Champetier, vous ont permis de mieux les comprendre et de vous donner envie de retourner les visiter en vous plongeant vous-mêmes dans les romans dont ils viennent, soit La Taupe et le Dragonet RESET — Le Voile de lumière!

 

Évidemment, je ne peux m’empêcher de me demander avec quels autres héros des livres de Joël Champetier vous-mêmes aimeriez jaser un brin! Alors, faites-moi part de vos suggestions en me disant lesquels et surtout, pourquoi eux!

 

Entre-temps, je vous quitte, car je dois préparer mon prochain séjour en fiction et partir à la rencontre des personnages supra-marins des Algues ennuagées, la dernière octacontalogie de l’auteur à succès Calmar Saint.e-Karanddeux, qui prend l’affiche dans tous les centres librairiques du système ce weekend!

 

Par Adario Chirgwin-Dasgupta, Alina Orza, Xinyi ZhouYin Nan Huang et Yu Hong

Révision : Mathieu Lauzon-Dicso